Le village est situé dans un cadre exceptionnel, au coeur du pays du Mont-Blanc. Il est doté d’une histoire et d’un patrimoine culturel incroyable. Il offre des descentes de ski alpin, des snowparks et des pistes de ski de fond qui sont reliées à La Giettaz. La région comprend de nombreux chalets rustiques chics, des hôtels de luxe et des boutiques de créateur. Son centre piéton est fait de rues médiévales pavées. En été, des sentiers traversent des forêts et des prairies verdoyantes, et mènent au Mont d’Arbois qui offre une vue panoramique sur les Alpes et le massif du Mont-Blanc. Le village est un véritable centre urbain situé en altitude, il comptait 3 210 habitants en 2015, ce qui en fait la trente-deuxième ville haut-savoyarde.
La commune de Megève se situe idéalement à un carrefour entre les massifs préalpins du massif du Giffre au nord, de la chaîne des Aravis à l’ouest et du massif alpin du Beaufortain au sud-est. Le bourg est bâti sur un col qui sépare les bassins versants de l’Arly au sud-ouest de celui de l’Arbon au nord-est. Le village de Megève surplombe la vallée de l’Arve. Elle est dominée par les hauteurs du Christomet, du Jaillet, du Mont d’Arbois (un belvédère sur le Mont Blanc ), du Mont Joly et de Rochebrune.
Située dans le canton de Sallanches en Haute-Savoie, son important essor touristique remonte aux années 1910 lorsque la famille Rothschild décida d’en faire un de ses lieux de villégiature. Leur volonté était de bâtir une station de sport d’hiver française concurrente à la station suisse de Saint-Moritz. Le désir de la famille Rotschild était de créer un lieu de villégiature portant le symbole de l’art de vivre à la française. Megève a été très convoitée dès ses débuts, les plus grandes têtes couronnées y ayant fait des séjours. Aujourd’hui, Megève est une station de sports d’hiver de renommée internationale.
La situation de Megève la place dans un milieu continental montagnard caractérisé par une humidité marquée. Les hivers sont plus froids et neigeux, et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne plus humides.
La commune possède son propre réseau transport avec des navettes gratuites, les meg-bus. Durant la saison de ski (décembre à mars), la station met à disposition également des ski-bus gratuits qui sillonnent la station. Ils relient la gare routière, située au centre ville, aux massifs du Mont d’Arbois, de Rochebrune, de la Côte 2000 et du Jaillet. Durant la période estivale, les bus deviennent payants. De nombreuses calèches et de nombreux taxis sont situés au centre ville.
On peut également prendre l’une des compagnies aériennes de l’aéroport international de Genève Cointrin en Suisse (le plus proche, à 70 km) ou l’aéroport d’Annecy Haute-Savoie Mont-Blanc (75 km), situé sur la commune de Meythet, voire également l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry (208 km). La station de Megève dispose en outre d’un aérodrome.
Dans les mythes et légendes, la fondation de ce village fut le fait du sire Faulignac de Gibertain qui tua un dragon, dont le sang forma la vallée où se trouve l’actuelle station. Une autre légende transmise oralement par les familles de Megève encore aujourd’hui attribue la création de Megève à Muffat et Grosset, qui auraient tué une vipère volante qui empêchait que l’on vive en ce lieu. Cette légende expliquerait également le nom du lieu-dit Tirecorde.
François Capré (1620 – 1705), dont la famille serait présente dans la vallée depuis le XIIIe siècle, président de la Chambre des comptes du duché de Savoie, achète les seigneuries de Megève et de Demi-Quartier, le 20 novembre 1699. En 1869 une partie de la commune en est séparée pour former la nouvelle commune du Pratz. Pour ce qui est de l’eau de Megève, la source Saint-Michel fut exploitée au début des années 1900 et vendue comme eau minérale de table.
Au XIXe siècle, jusqu’à cinq tanneries artisanales ont existé sur la commune. La dernière a fermé ses portes lors de la Première Guerre mondiale.
La station de sports d’hiver de Megève a été créée dans l’entre-deux-guerres par une branche de la famille Rothschild. En effet, Noémie de Rothschild, épouse du baron Maurice de Rothschild, pendant la Première Guerre mondiale, fut choquée de fréquenter les Allemands dans les stations suisses, notamment à Saint-Moritz, et s’engage donc à trouver un lieu en France pouvant accueillir l’aristocratie européenne sans avoir à fréquenter les ennemis d’hier. Aidée par des techniciens suédois, elle hésite entre le bourg de Megève et celui de Tignes. En 1921, elle fait le choix de Megève. Il semble que la pratique du ski existait déjà aux alentours du bourg en 1916, voire peut-être même 1910 ou 1913. La baronne fait l’acquisition de terrain et fait construire des hôtels, notamment de luxe au Mont d’Arbois, dès 1921. Durant les hivers 1922-23, puis 1923-24, Albert Ier de Belgique se rend dans le bourg savoyard apportant un certain prestige au lieu.
En 1926, la baronne commande un chalet à l’architecte Henry Jacques Le Même, qui devra cependant être :« Un chalet qui ressemble aux fermes du pays mais avec un interieur très confortable, avec de grandes fenêtres ouvertes sur les paysages, une vraie cheminée, un porche abrité des tempêtes et un ski-room pour farter les skis. ». Celui-ci réalise un chalet moderne, avec un sous-sol réservé aux domestiques avec un ski-room, un rez-de-chaussée accueillant les pièces de service, un 1er étage avec les pièces à vivre, souvent accessible depuis l’extérieur, et dans les combles, les chambres. C’est un succès. En 1927, la princesse Angèle de Bourbon commande le sien.
Par ailleurs, si en 1920, il y avait 5 hôtels, ils sont 25 neuf ans plus tard, la station ayant connue une évolution et une croissance fulgurantes dans ses première années d’exploitation.
La station se développe et dès 1933, on construit un téléphérique menant vers Rochebrune, trois ans plus tard on construit celui permettant de relier la station au mont d’Arbois.
Janvier :
Juillet :
Août :
Megève (Le Mont d’Arbois, La Princesse, Le Jaillet, Rochebrune, La cote 2000), Saint-Gervais-les-Bains, Combloux, La Giettaz, Cordon et Saint-Nicolas-de-Véroce forment à eux tous un domaine de 162 pistes : le domaine « évasion Mont Blanc ». Ce domaine compte plus de 450 km de piste avec des panoramas exceptionnels ainsi qu’une vue permanente sur le Mont-Blanc.
Pistes : 29 vertes, 50 bleues, 60 rouges et 23 noires.
6 télécabines, 1 téléphérique, 23 télésièges et 51 téléskis.
Le domaine offre une grande diversité de pistes : pistes vertes comme la « Mandarine », mais aussi pistes noires comme la « Rosay » ou « La Princesse Noire ». L’avantage de la faible altitude de la station est que les sapins bordent les pistes et que de nombreuses coursives à travers eux sont possibles.
Toutes les disciplines peuvent être pratiquées sur la commune de Megève, telles que :
Toutes ces activités peuvent être pratiquées sur la station, en plus de toutes celles possible naturellement dans le pays du Mont Blanc.
La station a obtenu plusieurs labels de qualité. Ainsi en 2016, elle est classée « Famille Plus Montagne », « Station village de charme », « Stations grands domaines » et « Montagne douce ». Elle fait également partie des stations françaises ayant le label Top of the French Alps (TOTFA)
En 2014, la commune obtient le niveau « 4 fleurs » au concours des villes et villages fleuris, c’est à dire la note maximale, ce qui la place parmi les villes les plus fleuries de France.
Aujourd’hui encore, le village de megève est authentique et bénéficie d’un charme intemporel. Ces nombreux restaurants en font un chef lieu de la gastronomie alpine et française, et ses nombreuses boutiques de luxe un haut lieu de la mode. Son domaine skiable, un des plus grands d’Europe est prisé par de nombreux touristes durant tout l’hiver, alors que l’été, les vacanciers affluent pour profiter des randonnées, des activités sportives et culturelles, des paysages magnifiques et des nombreux événements accueillis par la station.
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